Ho Chi Minh et les retrouvailles
Ce matin, après le petit déjeuné, nous avons été rejoindre Patrick et Suzanne dans leur chambre, ils venaient d’arriver de Belgique ! Tout c’est bien passer pour eux et nous sommes vraiment content de les voir !
Apres les retrouvailles, nous sommes parti tous les 4 visiter une partie de la ville. Nous nous sommes donc rendu au marche de Ben Than, a la cathédrale, la post, l’opéra en passant par l’hôtel Continental et l’hôtel Majestic après ce parcoure dans l’Ho Chi Minh colonial, nous avons été manger au restaurant 19, un petit resto ou l’on a pu apprécier la cuisine local. Dans l’après midi, nous avons été visiter le musée de la guerre, un musée assez marquant qui est limite anti-américain.
Apres toutes ces visites, nous avons été nous reposer un peu a l’hôtel et le soir venu, nous avons été nous restaurer dans un resto du quartier…
Encore une petite chose sur Ho Chi Minh, c’est une des villes d’Asie ou l’on voit le plus de 2 roues et on vous le confirme, il y en a absolument partout !!!
2 réflexions sur « Ho Chi Minh et les retrouvailles »
Impréssionnant,je n’ai jamais vu autant de petite moto roulant en même tps,quel spectacle.
Du coup ce n’est plus l’embouteillage des voitures mais bien de moto ahahah.
Quelle ironie
J’adore
Mimi
Hello les touristes,
Belles retrouvailles, attendues avec impatience après presque 7 mois de séparation, avec Suzanne et Patrick, papa de Céline. Et quoi de mieux qu’une bonne bouteille de champagne pour fêter l’événement !
Nous souhaitons à tous les quatre, un agréable et enrichissant séjour au Viêt Nam, pays qui a été le témoin de conflits interminables !
Des décennies de guerre et les Français et les Américains s’y sont cassés les dents … un seul grand vainqueur : le parti communiste vietnamien qui contrôle aujourd’hui toutes les institutions politiques du pays. !
Brièvement, …
En 1945 après la reddition Japonaise, leViệt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste de Hô Chi Minh, prend le pouvoir et les Français ne parviennent que progressivement à reprendre le contrôle de l’Indochine mais devront faire face à des soulèvements nationalistes de plus en plus virulents et, fin 1946, le conflit larvé débouche sur la guerre d’Indochine. Après leur défaite lors de la bataille de Diên Biên Phu (du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954), les Français renoncent à poursuivre un conflit ingagnable et, lors des accords de Genève de 1954, reconnaissent l’indépendance du pays.
Le Viêt Nam demeure cependant provisoirement divisé en deux États ennemis, la République démocratique du Viêt Nam au Nord sous contrôle des communistes et la République du Viêt Nam au Sud, qui se font désormais face, le Viêt Nam devenant l’un des fronts les plus chauds de la guerre froide.
Les États-Unis, désireux d’endiguer la progression du communisme en Asie, se substituent aux Français comme protecteurs du Sud Viêt Nam et aident à combattre l’insurrection communiste.
Les Américains soutiennent à bout de bras l’effort de guerre sud-vietnamien et, en 1964, la résolution du golfe du Tonkin donne au président des États-Unis carte blanche pour intervenir au Viêt Nam. L’intervention américaine, ravageant les infrastructures et l’environnement du Viêt Nam, échoue non seulement à mettre un terme à l’insurrection, mais étend le conflit armé au Laos et au Cambodge.
La guerre, à la fin des années 1960, est de plus en plus impopulaire en Occident et les États-Unis cherchent une porte de sortie. De longues négociations aboutissent, en 1973, aux accords de paix de Paris et au retrait américain.
Deux ans plus tard, le Nord Viêt Nam réalise son offensive finale contre le Sud ; le Viêt Nam, désormais entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.
Le Viêt Nam sort ravagé de la guerre et doit, avec la réunification, affronter de multiples difficultés économiques. L’invasion du Cambodge, fin 1978, pour renverser les Khmers rouges, le bref conflit contre la Chine puis le coûteux conflit cambodgien s’ajoutent aux difficultés et à l’isolement diplomatique du pays. A partir de la seconde moitié des années 1980, le Viêt Nam entame sa propre perestroïka et libéralise son économie, s’affirmant progressivement comme un pays émergent dynamique. Le système politique demeure cependant autoritaire, le Parti communiste vietnamien gouvernant en tant que parti unique.
Et l’avenir dans tout cela ?
Ruiné et dévasté par 30 années de combat pour l’indépendance, prisonnier d’un système bureaucratique inapte à le sortir du marasme, le Vietnam semblait abandonné aux ténèbres de l’histoire et de l’actualité.
Allait-il sortir un jour de son long silence ? Vaincre la paralysie ? Il avait bien chassé de son sol deux puissantes armées (les Français et les Américains), mais il n’arrivait pas à vaincre la pauvreté.
Aujourd’hui, l’huître fermée de l’Asie du Sud-Est s’ouvre au monde extérieur. Le malade se remet à marcher. Un miracle ? Non, une convalescence seulement. Même si la démocratie reste encore un sujet tabou…
Le Vietnam revient de loin. Pourtant, tout y change actuellement très vite, dans une espèce d’impatience, d’imprudence même, à vouloir rattraper le temps perdu. Le Vietnam serait-il à l’aube d’un nouveau destin ? Mieux que ça, il y est déjà plongé.
Papa Wiki.